Quiz Halal : Vrai ou Faux
Quelle est l’origine sémantique du mot « halal » ?
Le terme halal (حَلال) se traduit littéralement par « permis », « licite » ou « autorisé ». Il s’oppose à haram (حَرام), qui signifie « interdit » ou « illicite ».
Cette notion, très présente dans la vie quotidienne des musulmans, guide non seulement leurs choix alimentaires, mais également leurs comportements, leurs investissements financiers, leurs achats vestimentaires et plus largement tout ce qui concerne leur conformité à la loi divine, la Charia.
Signification générale du mot « halal »
D’un point de vue linguistique, le mot halal est issu de la racine arabe H-L-L (ح ل ل), qui porte l’idée de « rendre possible » ou « défaire » une entrave.
Dans le cadre de la jurisprudence islamique, on retrouve cinq catégories :
- Obligatoire (fard)
- Rrecommandé (mustahabb)
- Permis ou indifférent (mubah)
- Déconseillé (makruh)
- Interdit (haram)
Tout acte ou objet qui n’est pas expressément déconseillé ou interdit peut être considéré comme halal. Ainsi, ce qui entre dans cette catégorie rassemble à la fois ce qui est strictement obligatoire, ce qui est fortement encouragé et ce qui demeure simplement permis sans obligation ni réprobation.
L’alimentation halal, c’est quoi ?
Lorsque l’on parle d’aliments, un produit est dit halal dès lors qu’il ne renferme pas d’éléments prohibés (comme le porc ou l’alcool) et que sa préparation respecte les principes dictés par la Charia.
Au-delà de l’alimentation, le qualificatif « halal » s’étend aux pratiques financières (investissements, prêts sans usure), aux relations sociales (relations licites et respectueuses), ainsi qu’à la mode et aux produits de consommation (soins cosmétiques, textiles, etc.), pour lesquels on veille à ce qu’aucun ingrédient illicite ne soit présent.
En somme, tout ce qui n’est pas haram, et qui s’inscrit correctement dans le cadre prescrit par le Coran et la Sunna, est considéré comme halal.
Le concept de « halal » appliqué à l’abattage rituel
Dans le domaine alimentaire, l’abattage rituel occupe une place centrale. Pour qu’une viande puisse être considérée comme halal, l’animal doit d’abord appartenir à une espèce autorisée par la tradition islamique (ruminants tels que moutons, bovins, chèvres, mais aussi certaines volailles et poissons). L’animal doit être en parfaite santé au moment où on procède à la saignée : s’il est déjà mort, mourant ou frappé d’un défaut grave, la viande ne pourra pas être qualifiée de halal.
L’acte d’abattage, appelé dhabiha (ذَبِيحَة), exige que le boucher musulman (ou dhabbāh) formule l’intention précise, en récitant la formule « Bismillah » (« Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux »), avant de trancher la trachée, l’œsophage et les vaisseaux sanguins du cou d’un geste net et rapide. Ce geste doit être pratiqué d’un seul coup