Leader de la vente d'Agneau en France

Aqiqa, quel animal doit on sacrifier ?

Au sommaire de cet article
aqiqa quel animal choisir

La naissance d’un enfant est un immense bienfait d’Allah. Pour remercier le Créateur, l’Islam recommande un acte particulier : la ʿAqīqa. Ce sacrifice symbolique renforce le lien entre l’enfant et sa communauté, tout en exprimant la reconnaissance des parents envers leur Seigneur.

Mais quel animal faut-il choisir ? Existe-t-il des conditions à respecter ? Et combien faut-il en sacrifier selon le sexe de l’enfant ? Voici un éclairage basé sur les sources islamiques et les avis des savants.

La ʿAqīqa, un acte prophétique

Le Prophète ﷺ a enseigné que chaque enfant est lié à sa ʿAqīqa. On la pratique le septième jour après la naissance, en rasant la tête du bébé et en lui donnant un prénom. Ce sacrifice n’est pas obligatoire, mais il est fortement recommandé. Il s’agit d’une sunna mu’akkada, une tradition appuyée, que le Prophète ﷺ a lui-même accomplie pour ses petits-fils Al-Hassan et Al-Hussein.

Le mouton ou la chèvre : la meilleure option

La sunna privilégie le mouton ou la chèvre pour accomplir la ʿAqīqa. Le Prophète ﷺ a sacrifié deux moutons pour un garçon, et a recommandé d’en sacrifier un seul pour une fille. Ces animaux sont donc les plus recommandés pour accomplir ce rite. Il est permis d’utiliser un mâle ou une femelle, sans distinction.

Les savants indiquent qu’il est préférable que les deux bêtes sacrifiées pour un garçon soient similaires en taille et en qualité. Cela reflète un souci d’équité dans l’intention et dans l’acte de sacrifice.

D’autres animaux sont-ils acceptés ?

Certains se demandent s’il est possible de faire une ʿAqīqa avec une vache, un taureau ou un chameau. Selon plusieurs savants contemporains, dont le shaykh Ferkous, cela est permis. L’Islam n’a pas limité le sacrifice de la ʿAqīqa uniquement aux ovins et caprins. Tant que le sang est versé dans le cadre du rite islamique, l’intention et la conformité aux règles priment. Toutefois, le modèle prophétique reste le mouton ou la chèvre, ce qui en fait la meilleure option.

L’âge et l’état de l’animal : des critères à ne pas négliger

Pour que la ʿAqīqa soit valide, l’animal sacrifié doit respecter un âge minimum. Le mouton doit avoir au moins six mois, bien que certains savants recommandent un an. La chèvre doit avoir un an révolu. Pour les bovins, l’âge minimal est de deux ans. Pour les camélidés, il faut cinq ans.

L’animal doit être en bonne santé. Il ne doit pas boiter, être aveugle, malade, trop maigre ou présenter un défaut manifeste. Ces conditions sont identiques à celles exigées pour le sacrifice de l’Aïd al-Adhâ. Elles garantissent le respect du rite et l’honneur dû à cet acte d’adoration.

Le nombre de bêtes à sacrifier selon le sexe de l’enfant

La tradition prophétique distingue entre les garçons et les filles. Pour un garçon, deux bêtes doivent être sacrifiées. Pour une fille, une seule suffit. Cette distinction est rapportée dans plusieurs hadiths authentiques, et elle a été appliquée par le Prophète ﷺ lui-même. Il est recommandé que les bêtes soient similaires en nature et en valeur. L’intention derrière ce geste reste la gratitude envers Allah, non une comparaison entre les sexes.

Générateur d’intention pour l’Aqiqa

Le moment idéal pour accomplir la ʿAqīqa

Le meilleur moment pour sacrifier l’animal est le septième jour après la naissance. Si cela n’est pas possible, il est permis de la reporter au quatorzième, au vingt-et-unième jour, ou même plus tard. Tant que l’enfant n’a pas atteint la puberté, la ʿAqīqa peut être accomplie. Passé cet âge, les savants divergent, mais la majorité considère qu’elle n’est plus requise.

La répartition de la viande de la ʿAqīqa

La viande issue du sacrifice peut être consommée par la famille, partagée avec les proches, et offerte aux nécessiteux. Certains préfèrent cuisiner la viande et inviter leur entourage à un repas. D’autres choisissent de distribuer la viande crue, en trois parts distinctes. Cette répartition n’est pas une obligation stricte, mais elle s’inscrit dans l’esprit de générosité propre à cette pratique.

Certains savants recommandent de ne pas casser les os de l’animal sacrifié, en signe de protection symbolique pour l’enfant. Cette pratique n’est pas obligatoire, mais elle est répandue dans de nombreuses traditions musulmanes.

Je partage cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Découvrez nos autres articles sur le sujet